Elle est alors composée de quinze membres titulaires répartis entre les mathématiques, l'anatomie, la chimie, la botanique et la physique.
La société publie des mémoires, fait des échanges de travaux avec l’Académie parisienne. Elle fonde à Montpellier deux laboratoires de recherche et d’enseignement confiés à des savants reconnus, l'abbé Berthelon, chargé des travaux de physique, et Jean-Antoine Chaptal, chargé des travaux de chimie. Un observatoire d'astronomie est construit en haut de la tour de la Babotte. Elle participe à l'élaboration de l’Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
La Convention nationale dissout en septembre 1793 les sociétés savantes. En 1795, la société libre des sciences et belles lettres de Montpellier est créée pour prendre le relais de la société royale, avec des compétences élargies. À partir de 1816 à 1846, la société libre tombe en sommeil.
La société est recréée en 1846 sous le nom d’académie des sciences et lettres de Montpellier. Les fonds précédents ayant disparu, l'académie doit reconstituer une bibliothèque. Elle siège successivement place de la Canourgue (1846-1890), au palais universitaire (1891-1963) et dans l’hôtel de Lunas (depuis 1963).
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